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Gossip Girl

Judd Malveaux
McMayree

Judd Malveaux


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hrpg


   

Y a des jours comme ça, où il lui en faut plus, à Judd. Et peut-être bien que c'est pratiquement tous les jours de la semaine, surtout les jours où il faut aller taffer mais le vendredi, c'est toujours la corvée ultime. Le weekend à portée de doigts, mais encore trop long pour qu'on puisse déjà en réclamer les bienfaits. Quand il y a en a, parce que deux jours, c'est beaucoup trop court. Mais au moins, il pourrait être chez lui, seul, alone, avec sa clope et son paquet de céréales parce que là, à l'instant, il a la flemme d'aller en courses après, pour tenir jusqu'au repas dominical après l'office.

Et bizarrement, les jours comme ça, où y en a marre, c'est souvent le vendredi. Après-midi. Après le passage de Walker dans les bureaux, généreux comme un père qui a besoin de se pardonner quelque chose. Comme des conditions de travail un peu minables, par exemple. Et encore, Judd est loin d'être le plus à plaindre. Puis y a un petit côté réconfortant, parce que c'est pas son paternel qui lui aurait ramené des sucreries pour s'excuser d'un truc ou l'autre. Ni même son oncle. Valait peut-être mieux pas, avec lui.

La silhouette longiforme avachie sur une chaise, un bras par dessus le dossier, l'autre faisant des aller-retours bonbons bouches plus ou moins espacé, Judd zone dans la salle de repos des employé.e.s de la Mairie, espérant que personne ne vienne l'y chercher. L'uniforme de la municipalité est crade : c'était journée goudron, aujourd'hui. Tout ce qu'on aime pour clôturer une semaine en beauté. Les yeux sont vides, perdus. Gestes machinales, mécaniques, prières pour que sonne la fin de journée sur le bout des lèvres.

Jusqu'à ce que quelqu'un arrive. Léger sursaut, presque prêt à faire croire qu'il s'agissait d'une brève pause passagère, pas du tout que ça fait 20 minutes qu'il trainaille, le gobelet de café froid pas loin. Mais ça va, c'est @Flint Hazelwood. Ça se ravachit presque immédiatement sur la chaise, copie conforme de la position d'origine. "Alors, elle a encore fait quoi, aujourd'hui ?"
Flint Hazelwood
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Flint Hazelwood


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4f2dedf9eec0947c5fc9bf580ca055db62bb2d75.gif9120329c20bb8ecb072c78ecf10df20bbf61fc63.gif

Last year, I thought I would lose it Reading shit on the internet My smoothie cleanse and my diet No, I ain't fuck Drake yet. Spending all your time tryna break a woman down Realer shit is going on, baby, take a look around If you thought that I was ratchet with my ass hanging out Just wait until the summer when they let me out the house, bitch.


Le vendredi, c’était sa journée préférée de la semaine. Pas seulement parce que c’était spaghetti à la cantine mais aussi parce que ça signifiait que la semaine était bientôt terminée et qu’il pourrait profiter de son week-end en se mettant des murges (il le faisait aussi en semaine), à aller draguer éhontément le mâle (il le faisait aussi en semaine) et à ne rien faire de bien constructif (il le faisait aussi en semaine). Le vendredi, c’était aussi le jour où le maire passait les saluer du haut de son piédestal et, comme à la fête des harengs dans une quelconque ville portuaire millénaire en europe, il distribuait des bonbons à la populace pour apaiser leur colère éventuelle et pour les contraindre à revenir travailler le lundi suivant. C’était presque vexant et asservissant. Mais Flint n’avait jamais su résister aux fraises tagadas, n’en déplaisent aux végétariens et aux adeptes de la healthy food. Prenant la moindre occasion pour tirer au flan et profitant de la fermeture du standard téléphonique le vendredi après-midi, il se faufila sans demander son reste à la salle de pause pour dévorer les petites sucreries. Parvenu au sein de cette dernière, il crut s’intoxiquer en reconnaissant l’odeur de celui qu’il considérait comme l’un de ses meilleurs amis de boulot. Bon sang qu’il puait l’odeur âcre du goudron qui râpait la délicate gorge du standardiste. Fronçant sa mine, il se rendit dans son placard pour y attraper une bougie bon marché à l’odeur de mandarine qu’il alluma avant de la déposer sans la moindre subtilité à côté de celui avec qui il appréciait buller plus que quiconque. Il y avait certes une petite différence d’âge de sorte qu’ils ne s’étaient jamais croisés au lycée mais ils s’étaient rattrapés depuis lors.

Il se laissa retomber lourdement sur la chaise opposée, à égale distance du paquet de bonbons dont il fourra 3-4 dans sa bouche, et poussa un soupir légèrement mélodramatique. “Multicolores.” répondit-il. “Tu te rends compte ? Elle m’a fait commander des trombones en plastique multicolores.” Il secoua négativement la tête, le nez froncé par tant de manque de goût. “Pas les métalliques, fins et distingués, limite classe.” poursuivit-il tel le monomaniaque qu’il était quand il avait quelque chose en tête. “Nan, ces vieux trucs tout droit sortis des années 70, grossiers et aux couleurs criardes et démodés.” Il laissa retomber sa tête en arrière. “Pourquoi est-ce toujours à moi d’être le gardien du bon goût ? C’est pas un peu cliché d’être le gay de service qui doit expliquer à Corinne de la compta que non, on ne met pas de legging imprimé léopard avec un pull en mohair rose fushia avec une grosse tête de chat.” Il était parfois fatigué d’être le chantre du look et de la bienséance. Son existence était tellement usante.

Il redressa la tête pour porter son regard curieux sur son interlocuteur. “Tu sais ce que j’ai appris ?” reprit-il avant de poursuivre sur un ton de conspirateur : “Il paraît que D’Avesnes, le beau gosse du milieu, il brûle tous les sous-vêtements qu’il porte pour éviter que ses conquêtes ne lui volent ces derniers, en extraient son ADN et tombent enceintes avec.” Il fit la moue. “Tu crois que je devrais faire pareil ?” Il n’était pas suffisamment mature pour vouloir un enfant. Sans compter qu’au regard de ses orientations, ce n’était certainement pas dans ses projets immédiats ou lointains. “C’est louche quand même.” Nouvelle gorgée de fraises tagadas. “Comment va la vieille Agnes ? C’est devant chez elle que vous couliez le goudron, non ?”
Judd Malveaux
McMayree

Judd Malveaux


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Une odeur de mandarine chimique vient lui remplir les narines, lui gâchant un peu le goût des tagadas mais il a l'habitude, Judd, des petites manies du standardiste. L'avantage, c'est qu'on est généralement heureux de tirer Flint au secret santa de la mairie : une bougie ou deux, un paquet de bonbons et l'affaire est bouclée.


Et puis, ça ne l'empêche surtout pas d'être absorbé par les histoires de trombones, d'agrafes et de chemises plastiques qui sèment la terreur et la discorde parmi les employé.e.s de bureaux, pour tromper leur quotidien déprimant dans les bureaux vétustes de la municipalité. Expression choquée qui s'affiche sur le visage. Multicolore, digne des années 80 qu'aucun n'a connu, époque sombre aux couleurs néons racontée par Janet des ressources humaines comme l'époque sacro-sainte du fun et de la vraie musique, pas comme ces daubes commerciales qui passent aujourd'hui à la radio. Rose criard, orange fluo sur des petits tas de feuilles sans intérêt, alignant chiffres et symboles.

Sur l'icône du style et l'unique défendeur de la beauté, Judd hoche la tête, simplement. Ça le dépasse un peu, ces histoires. Il est pas du genre à réfléchir à ce qu'il porte. Sa garde-robe aligne t-shirt unis aux couleurs foncées, jeans, blousons de cuir élimés choppés en friperie, une chemise blanche qui ne sort que le dimanche et surtout, l'unique costume qui sert aussi bien aux enterrements qu'aux mariages. Lui, il aime bien que les fringues des autres leur donnent une raison de discuter mais il peut comprendre que Flint ait besoin d'intervenir : l'ouvrier, au moins, ne les voit qu'en coups de vent.

Mais les potins sur les d'Avesnes, ça, CA, ça l'intéresse. Il quitte la posture désinvolte, se rapproche, coudes sur les genoux, têtes sur les mains pour balancer le mythique "Nooooooon ?" Incrédulité totale. Y a vraiment des gens qui veulent des gosses à ce point-là ? Hallucinant. Il se demanderait presque si ce n'était pas ce qui était arrivé à son père, s'il n'avait pas quelques maigres souvenirs de sa mère. "Il faut absolument faire pareil, Flint. T'imagines les mini-Flint partout ?" Par contre, pas totalement certain de voir de quel d'Avesnes on parle. Il a du mal avec les familles du coin, quand même, à part la sienne. "En parlant d'Avesnes... Il est venu réparer tes chiottes ? C'est ton proprio, non ?"

La porte s'ouvre dans leur dos, sans convaincre Judd de faire semblant que sa pause aura duré une éternité. Surtout pas quand le camarade lui rappelle sa dure journée. Une grimace vient rapidement orner ses lèvres. "Alors... Comment te dire" Pourquoi, mais pourquoi lui rappeler le coulage de dalle devant Agnes. Pourquoi lui rappeler qu'il devait se laver les yeux à la javel. "Faudrait penser à une cagnotte pour lui acheter des rideaux."
Flint Hazelwood
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Flint Hazelwood


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“Je te jure.” répond-il d’un air important et conspirateur comme si l’information obtenue après de longues enquêtes à suspens était d’une importance capitale et pouvait révolutionner le monde. C’était un peu le cas après tout. S’il avait été une femme, il aurait tenter, ce qui aurait permis de solutionner son problème de toilettes et de payer la note d’hopital de sa mère qui, si elle n’était plus là, lui avait laissé ce bel héritage.1.739.190.579 de dollars, c’était quand même un peu cher payé vu le résultat obtenu… Mais que ne faisait-on par amour ? Il éclata cependant de rire en prenant une grosse poignée de fraises tagada, les enfournant dans sa bouche, histoire de voir combien il pouvait en mettre tout en pouvant continuer à parler. “Y a pas d’risque.” répliqua-t-il, trouvant l’idée hilarante de mettre en cloque une fille. Sa mère aurait été ravie d’avoir une descendance. Son mini Flint aurait été cependant en berne sans petite pilule bleue magique devant une paire de nibard. “Ce serait drôle ceci dit : imagine des mini-Flint qui dominent toute la ville à force. Un peu comme le virus de la grippe qui se propage partout mais avec plus de style.” Il fit la moue. “Par contre, j’ai pas d’argent pour ça.” Il haussa les épaules. Ce n’était pas bien grave si son arbre généalogique finissait à sa branche. Autant garder le meilleur pour la fin, en l’occurrence lui.

“Urgh, non, il se bouge toujours pas. Ca file la gerbe dès que je rentre chez moi. Même David Charvet, il passe son temps à crécher chez le voisin. Il revient que pour manger et que pour chier. J’ai l’impression d’être le terrain en friche à côté de la plantation. Et en plus il est toujours de mauvais poil. L’autre jour, il m’a même groulé dessus, le ouf.” soupira-t-il, omettant de préciser que tant qu’à faire, lui aussi il était jaloux de son propre chat. Lui aussi il aimerait rien foutre de ses journées à part dormir et se lécher les couilles. Et accessoirement squatter chez le beau gosse d’à côté, en se rinçant l’oeil quand il sort de la douche. “Faut que je l’appelle.” Le proprio, pas le voisin. Pas le chat non plus. “J’aime pas chier au boulot. Les wc sont à côté du bureau d’Allan. Il écoute tout.”

Il leva un coup d’oeil lorsque la porte s’ouvrit, constatant que c’était Jeff, le stagiaire de 14 ans qui faisait un stage découverte avec sa maman aux archives. L’adolescence, c’était vraiment pas une période facile et flatteuse quand on avait une peau de merde. A la lumière naturelle, son acné était encore plus terrible. La mine de dégoût que fit Flint devant les boutons de Jeff succéda à la mine de dégoût qu’il eut en imaginant Agnes en opération nudiste chez elle. “Si ça se trouve, c’est toi qui devrait faire cramer tes caleçons. Elle veut te séduire.” Il haussa les sourcils de manière entendu. “Elle veut se faire prendre sauvagement par les gars manuels de la mairie. Sexyyyyyy Juuuuuuuudd.” Du coin de l’oeil, il vit Allan s’intéresser à leur discussion avec l’obsession maladive des puceaux aux hormones en folie.
Juniper Dagwell
et vice versa

Juniper Dagwell


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La mairie était devenue la seconde maison de Juniper (la première si on comptait que la première n'avait pas vraiment de toit ni de murs) depuis qu'elle y travaillait. Personne ne savait trop dire pourquoi est-ce qu'elle était encore considérée comme stagiaire alors qu'elle passait chaque matin de la semaine la porte d'entrée depuis plus de quatre ans maintenant. Certains glisseraient peut-être que c'est parce qu'elle n'a pas encore acquis de compétences utiles au fonctionnement de la mairie. D'autre grognerait quelque chose comme "gngngn c't'un femme gngngngn énergumène gngngngn c't'une Clairborne après tout". D'autres - ceux qui ne travaillaient pas au même étage - oseraient peut-être un "mais elle est mignonne" et leur voisin de gauche de rajouter "quand elle ne parle pas". Heureusement, Juniper ne prête pas attention aux bruits de couloir. De ce fait, elle a bien du mal à jouer au jeu des ragots de Judd et Flint. D'ailleurs, elle a longtemps cru qu'il fallait inventer les histoires qu'ils se racontaient - c'est comme ça que la moitié de la mairie s'est retrouvée à croire qu'Anatoli avait survécu à l'incendie de sa maison avec pour seule blessure la perte de sa barbe. Certaines versions ajoutaient même qu'il avait perdu femme et enfants, et après plusieurs semaines de regards compatissants et de cafés offerts, il avait fini par rétablir la vérité en avouant et que non, il n'avait pas perdu toute sa famille dans un incendie, et qu'il était simplement imberbe de naissance.

Toujours était-il qu'aujourd'hui, elle avait une info - une vraie de vraie, de celles qu'il faut tellement garder pour soi qu'on a envie de les raconter à tout le monde. Et c'était très bien, parce que c'était justement l'heure du premier goûter de l'après-midi - et comme on était vendredi, le premier goûter et le deuxième goûter finissaient souvent par fusionner au point qu'on en oubliait qu'il y avait d'ordinaire un troisième goûter. La jeune Dagwell tenta de se comporter le plus normalement possible dans les couloirs - ce qui la rendait encore plus suspecte, on était plutôt habitué à la voir sautiller et tourner sur elle-même pour se déplacer. Mais les employés de la mairie ne dirent rien, ils étaient tous au courant de la pause goûter prolongée et ne s'en plaignaient pas, parce qu'ils savaient qu'ils ne seraient pas dérangés par une énième question sur la croissance des plantes et si mettre un miroir devant elle pouvait les motiver à grandir plus vite.

Bref, toujours était-il que Juniper poussa discrètement la porte de la salle de repos, pas vraiment surprise de trouver ses deux collègues déjà là en train. Elle débarque sur une exclamation de Flint sous-entendant que Judd est sexy (qu'est-ce que ça veut dire déjà ?). "COUCOU !" dit-elle en criant, trop excitée par la nouvelle qu'elle allait leur apporter. Désolée de vous interrompre à peine pensé, pas exprimé. "EST-CE QUE VOUS SAVIEZ-" petite pause à peine pour ménager le suspens "QUE SANDRA NUMÉRO 2" soit Sandra du service communication, en congé maternité depuis deux semaines "EST ENCEINTE ???" Merci Sherlock. "LE PÈRE DU BÉBÉ C'EST MÊME PAS SON MARI." Effectivement, ça fait deux ans et demi que Sandra parle de son divorce à chaque pause méridienne. "MAIS C'EST ALLAN DES TOILETTES !!!!!" celui qui écoute tout. Difficile à croire que les deux garçons en face se remettent facilement de cette nouvelle absolument bouleversante. Elle n'attend même pas la réaction des deux garçons qu'une autre pensée lui traverse la tête, toute aussi urgente à leur faire partager. "Flint, tes toilettes sont réparées ? Il faut vraiment que quelqu'un vienne réparer tes toilettes. Ça doit être embêtant." Enfin, elle suppose. Au Jardin d'Églé, on préfère faire caca dans des trous, c'est plus écologique. "Est-ce que tu veux un pshit-pshit fait maison ? Et si je mets de l'eau de rose dedans, c'est bon pour la peau. Enfin, il faut fermer les yeux. Ça pique sinon." Testé et non-approuvé.
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Gossip Girl Au fait, Flint ?

Une journée classique qui commençait pour Corinne de la comptabilité, un vendredi harmonieux à l'inverse de sa tenue faite d'un chemisier vert pomme, un gilet gris aux motifs floraux, une mini-jupe rose et de faux talons "Louboutins". Surtout une journée dans laquelle elle pouvait faire ce qui lui plaisait le plus dans son travail, contester les notes de frais et refuser certains remboursements à ceux qui auraient commis la moindre faute dans le remplissage de leurs formulaires. Un poil de mesquinerie était nécessaire pour une tenue impeccable des comptes et pour rattraper le trou dans le budget provoqué par l'Immense dépense hebdomadaire de Monsieur Walker avec ses dons électoraux de friandises.  Mais avant d'agir, il lui fallait scanner l'intégralité des tickets déposés dans le mois sur son bureau, avant de comparer avec les tarifs moyens des établissements où les dites-notes avaient été perçues avec ses propres grilles tarifaires. Il n'était pas question de laisser un repas superflu être adjoint d'une consommation alcoolisée sur les fonds des contribuables. Son propre scanner étant en maintenance, elle prit le chemin de la salle de repos, histoire d'y trouver un tire-au-flanc acceptant de lui concéder un poste de travail quelques longues minutes. Des voix de l'autre côté de la porte. La chasse allait être bonne. Elle poussa la porte entrouverte du pied, hochant la tête en direction des trois amis :

"Bonjour jeunes gens. L'un d'autre vous aurait-il un scanner dans son bureau, en état de marche ? Non bien sûr, aucun d'entre vous n'a un... Monsieur Hazelwood. Avez-vous fait quelque chose pour vos cabinets de toilette ? Il devient urgent de les déboucher, vous devriez contacter votre propriétaire."

L'instant d'après, elle pose sa pile de reçus sur la table et chipa une madeleine dans une boîte à snack.


Le Vendredi. Le jour où tout finit pour mieux recommencer. Encore une bonne journée pour le Chad politique, au doux nom de Walker, bien qu'il ne marche pas au Texas. Un bureau, un sourire, un don de bonbons, une formule répétée. Lundi, tous reviendront travailler, mais pas sans avoir goûter ses Candy. Quelques minutes après la comptable, il entra dans la salle de repos, un grand sourire aux lèvres, venant tendre sa main à chaque administré présent, complimentant Judd sur sa coiffure, Corrine sur ses chaussures, Juniper sur sa bonne humeur, et distribuant à chacun une ou deux sucreries. Puis il tendit la main à Flint, la serrant fermement, glissant dans sa paume un sachet d'ours Haribo, comme un polonais refilant des champignons illégaux en toute discrétion. Son devoir de représentant de l'état accompli, il fit demi-tour mais s'arrêta dans l'embrasure de la porte :

"Flint, faites moi plaisir, pensez à contacter votre bailleur. Il serait bon que ce problème de toilettes bouchés soit rapidement réglé."


"Oh, excusez-moi le Monsieur Maire. Oui. Moi passer, moi désolé.

Comté, le plombier indépendant du centre-ville se glissa dans la salle de repos en profitant de l'ouverture de porte du Maire, avant de poser sur le sol sa caisse à outils. D'un signe de la main il salua l'assemblée et alluma la machine à café, son intervention dans les toilettes proches d'Allan achevée. Alors que le liquide noirâtre commençait à s'accumuler dans la tasse mi-sale mi-incrusté, il afficha un sourire en direction des compagnons, sans se départir de son accent :

"Oh, ici travail terminé. Pas trop difficulté. Oui. Mais après moi avoir déboucher chez Madame Valdoor. Je finir à six heures. Après, moi être disp... là pour tes toilettes Flint. Mais toi devrais appeler... loyeur de toi non ?"
@Juniper Dagwell & @Flint Hazelwood & @Judd Malveaux
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A peine un sursaut, à peine un étouffement lorsque la bouchée de fraises tagada passe par le mauvais tuyau à l’intervention virevoltante et excitée de l’excentrique Juniper. Flint se redresse et se donne de légers coups dans la tuyauterie (de ses poumons, merci de ne pas avoir l’esprit mal placé) pour poser de grands yeux arrondis sur le visage de la demoiselle. “Non, c’est pas vrai !” commente-t-il, jouant la surprise et la stupéfaction à merveille pour faire plaisir à son amie. Le fait que Sandra n°2 ait passé la majeure partie de sa matinée dans les toilettes a été autant une alerte pour le concierge, enfin le standardiste, qu’auparavant c’était l’après-midi avec le susnommé Allan. Même si cela remontait désormais à environ 8 mois, ce n’était pas lui qui allait éclaté la petite bulle de Juniper dans laquelle elle se complaisait tant. Il lui adressa un clin d’oeil complice. “Je savais que je pouvais compter sur toi pour me ramener les meilleurs ragots.” Avant de lui adresser une petite moue lorsqu’ils en vinrent à évoquer ses problèmes de plomberie qui refoulaient sérieusement dans son appartement et qui étaient en train de ruiner ses chances avec son voisin beaucoup trop canon pour ne pas être un hétéro inaccessible d’après les bruits de couloir que ses oreilles avaient fait déjà traînées depuis une petite semaine. “Non, toujours pas.” soupira-t-il. “A ce compte là, je vais devoir demander à mon nouveau voisin si je peux utiliser sa salle de bain.” Et oublier de prendre une serviette au passage, le contraignant ingénument à se déplacer en tenue d’Adam entre leurs appartements. Comme c’est dommage. “Je ne suis même pas sûr que l’eau de rose soit suffisante. Ca tape même sur les nerfs de David Charvet.” répéta-t-il pour la nouvelle arrivée, histoire qu’on prenne son parti vis à vis de son ingrat de chat.

Son air renfrogné ne fit que se renfrogner de plus en plus au vu du nombre d’interlocuteurs qui pénétraient la pièce et lui intimaient de faire quelque chose pour ses toilettes. Oui, il en avait conscience merci beaucoup mais il n’aimait pas appeler son proprio. Pas qu’il n’aimait pas être au téléphone, ce qui aurait été un comble pour le réceptionniste, mais parce qu’il lui faisait un peu peur. Chaque fois qu’il l’avait vu en face de lui, il avait toujours l’impression que le regard distant qu’il promenait sur lui et le sourire en coin qu’il possédait en permanence avaient à voir avec la manière dont il imaginait déjà comment il ferait frire son oreille pour amuse-bouche. “Rhoooooo.” grommela-t-il pour la forme avant de finir par se lever et de rejoindre son standard, gonflé par les encouragements et ordres de ses collègues de travail. “Attendez moi, je l’appelle.” Certes, il aurait pu utiliser son propre téléphone portable dont il n’utilisait jamais l’intégralité de son forfait, mais pourquoi user de la batterie alors qu’il pouvait utiliser son outil de travail pour ses besoins personnels ?

Sa bouche était sèche. Son coeur battait la chamade. Son esprit priait très fort pour que son interlocuteur ne décroche pas. Une sonnerie. Deux sonneries. Trois sonneries. Et un déclic. “Euh, oui, euh, bonjour.” Quelle éloquence. “C’est pour euh vous prévenir que j’ai un problème de toilette. Et euh…” Vraiment, les plus grands philosophes n’ont qu’à bien se tenir avec Flint Hazelwood dans la pièce. “Voilà, je voulais vous prévenir pour euh qu’une solution soit trouvée.” L’effroi s’empare de son esprit et le gèle sur place. “Enfin, sans vouloir vous commander einh. C’est juste que heu… voilà.” Voilà, c’est fait. Ah non pas tout à fait. “C’est Flint. Enfin, euh Flint Hazelclown. Hazelwood.” Faut être con pour oublier son propre nom. “Votre locataire.”

@Judd Malveaux  @Juniper Dagwell  @Lazarus d'Avesnes
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Ricanement qui se transforme en grimace de dégout, encore un peu et il les recracherait sur Flint, les fraises tagada qu'il venait de gober. Il ne prendra personne, et surtout pas les meufs de tout âge (mais surtout très mures) devant chez qui ils balaient. C'est pas un d'Avesnes. Et puis, les sous-vêtements sont jamais assez nombreux dont si en plus, il doit les cramer.

Deuxième arrivée mais celle-ci est bien plus sympathique que la précédente. Juniper resplendit, illumine la pièce d'une aura vive qui, par bonheur, éloigne de son esprit l'image de la petite veille roucoulant pour l'attirer dans son pieu. Suspendu à ses lèvres, il attend le scoop qu'elle compte leur balancer, les petites pauses de suspenses rythmant le discours et surtout, le débit de gobage des bonbons : ils devraient, de la sorte, pouvoir tenir tout l'après-midi. "NON ?" répond-il, tentant de partager l'euphorie de ces compagnons alors qu'en réalité, il est surtout en train de replacer qui est Sandra numéro 2. Parce qu'on a pas idée d'engager deux personnes avec le même prénom.

"Ah" quand le nom du père tombe. Tou·te·s le savent pour le divorce de Sandra, elle ne vous parle que de cela, quand vous avez le malheur de lui demander si ça va aujourd'hui. Si le café est bon. Mais Allan des toilettes... Fallait le vouloir. "L'eau bénite aussi, ça brûle les yeux" déclare-t-il d'un ton qui sent l'expérience, quand ça parle du pschit pschit naturel à la rose dont personne n'héritera d'un flacon ici, visiblement.

Et puis, quand Flint confirme ces problèmes de toilettes, c'est la déferlante. La porte s'ouvre une fois, deux fois, trois fois, encore et sans cesse. Monsieur le Maire débarque, avec des bonbons supplémentaires. Ca l'oblige à ravaler le grognasse qu'il a sur les lèvres à l'apparition de Corinne pour le remercier du compliment sur ses cheveux, ça l'oblige à regarder ses pieds, ses ongles où même un coup de brosse ne peut plus enlever la crasse qui s'y accumule.

En tout cas, les passages incessants semblent avoir motiver Flint pour appeler son propriétaire. Le voilà qui laisse Juniper et Judd, seuls, livrés à eux-même. "Les toilettes de Flint vont-elles devenir le nouveau sujet de discussion, après le divorce de Sandra ?" Il comprend pas trop pourquoi tou·te·s semblent se mobiliser, de la sorte. Un vendredi après-midi, gâchant leur petite pause de plusieurs heures.

"Ca dure, non ? " alors que ça fait trente secondes, "On va l'aider ? " Ou regarder. Parce que peut-être que Flint hurle contre son propriétaire de tout son être, déballant tout ce dont il avait toujours rêvé de lui dire. Direction l'accueil, pour l'entendre terminer la conversation. Et dans la grâce des gens qui tentent de pas distraire les autres qui sont au téléphone mais qui sont quand même plus distrayants qu'autre chose, le Malveaux se plante devant son camarade, pour lui articuler (à défaut de pouvoir beugler à haute voix), à l'aide de gestes, un sympathique ""Dis-lui qu'on arrive. Ca a assez traîné, il ramène son cul aujourd'hui pour te réparer ça" . L'excuse parfaite pour achever la journée, non ? Puis il se tourne chez Juniper ""Et du spray pour calmer le chat, t'as pas ?"
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Gossip Girl Au fait, Flint ?

Vendredi après-midi, à la mairie, c'est comme une fête d'anniversaire pour un enfant de quatre ans - personne ne veut être là, mais au moins il y a des bonbons, et les parents en profitent pour se raconter les derniers ragots. Mais si Mr. Walker encourageait ces petits moments de convivialité, il ne tenait cependant pas à payer ses employés toute une après-midi durant pour détruire leur foie à coup de sucre - au final, ce ne serait bon pour personne. Une fois le message laissé sur le téléphone du bailleur de Mr. Hazelwood, et voyant qu'un élan semblait s'esquisser pour aller dans l'immédiat faire le pied de grue devant l'appartement sinistré, le maire ne put qu'intervenir. "Bien, bien. Maintenant que votre propriétaire est prévenu, vous pouvez retourner à vos occupations du vendredi après-midi. Cela laissera le temps à M. d'Avesnes de prendre connaissance de votre message vocal. Comté, nous comptons sur vous à dix-huit heures pour les toilettes de M. Hazelclo-Hazelwood." sa langue aussi avait fourché - il faut dire que ses employés n'étaient pas les plus futés du monde. "Allez, je ne veux plus voir personne dans cette salle de repos jusqu'à la fin de la journée. Bon courage à tous, et merci pour votre dévouement à la commune."
@Juniper Dagwell & @Flint Hazelwood & @Judd Malveaux
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Leur après-midi de racontage de ragots se transforme rapidement en réunion de mairie. Alors qu'ils étaient tranquillement en train de discuter de Sandra, d'Allan et autres joyeusetés, voilà que Corinne débarque, suivie de Monsieur le maire (que Juniper aime beaucoup, et pas uniquement à cause des bonbons) et enfin de Comté, le plombier de la mairie. Tous semblent concernés par la situation des toilettes de Flint, à tel point qu'il semblerait presque nécessaire d'organiser une réunion publique à ce sujet. Quand il y a beaucoup de monde autour d'elle, Juniper a tendance à s'effacer légèrement. Il n'y a bien qu'au Jardin où elle est à l'aise en public. Ici, à la mairie, elle ne sait jamais quand c'est à elle de parler, et elle a toujours l'impression de dire des bêtises . Surtout devant Monsieur le Maire, après tout, que ferait-elle si elle perdait son prestigieux poste de stagiaire ? Elle serait sûrement contrainte à ramasser des fleurs et des fruits dans la forêt pour les vendre au marché, comme la plupart des membres de la communauté. Elle se contente de suivre le mouvement, d'accompagner le groupe jusqu'au standard de Flint, d'entendre le message laissé sur le répondeur du propriétaire. "Oh oui je pourrais fabriquer un spray pour calmer le chat, c'est facile de calmer les chats. Moi je pourrais lui parler au chat, lui dire de ne pas s'inquiéter et que Monsieur Comté va s'occuper de tout. Je suis sûre que je peux rassurer le chat. Mais par contre pour les toilettes de Flint je ne pourrais rien faire. Enfin je pourrais essayer, mais je suis pas sûre que ça marcherait." Elle finit sa phrase en chuchotant, alors que Monsieur le Maire les renvoie chacun à leurs occupations pour l'après-midi. Juniper entend les soupirs autour d'elle, personne n'a envie de retourner faire rien devant son bureau, mais il semblerait bien qu'ils n'aient pas le choix. "A tout à l'heure, je viendrai chez toi Flint pour parler avec David et lui dire de ne pas s'inquiéter, que les humains s'occupent de tout."

L'après-midi semble encore plus long que d'habitude, surtout qu'avec la dose de sucre qu'elle a ingurgité, Juniper a envie de sauter partout. Mais elle se contente de s'occuper des plans d'un futur espace vert, dans lequel elle s'amuse à placer différents types de plantes - pas très intéressant au demeurant. Quand finalement arrive l'heure fatidique de 17h30, ses affaires sont déjà rangées, son manteau est mis et son sac à dos attaché sur son dos comme sur celui d'un enfant ravi d'aller à l'école pour la rentrée. Elle saute de sa chaise et file rejoindre Flint à l'accueil. Judd est déjà là, et le fameux trio des commères de la mairie est prêt à partir faire la guerre aux canalisations. "C'est parti let's go, allons-y les amis ! Nous allons les trouver, je sais qu'on peut y arriver. Où allons-nous ?" qu'elle chantonne sur l'air de Dora l'exploratrice (oui, elle avait vu quelques épisodes dans sa vie). Elle s'attend à ce que ses compères répondent "Dans les toilettes de Flint !" mais elle se contenta de se répondre à elle-même, ne se rendant pas compte qu'ils n'étaient plus seuls.
Michelle Lacombe
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Michelle Lacombe


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Au départ, Michelle elle s'était dit : c'est pas son problème. Des toilettes bouchées, c'était vraiment le cadet de ses soucis. Après tout, tout le monde a des toilettes bouchées au moins une fois dans sa vie. Bon, pas elle, mais cela devait sans doute n'être qu'une question de temps, n'est-ce pas ? Toujours était-il que les toilettes de Flint Hazelwood étaient bouchées. Qui était Flint Hazelwood ? Elle n'en savait rien. Comment savait-elle qu'elles étaient bouchées ? Le secret professionnel lui interdisait de parler. Mais en tout cas, elles étaient bien bouchées. Qu'avait-il foutu avec ses toilettes ? Tout le monde savait qu'il ne fallait pas jeter n'importe quoi dans ces toilettes. Le papier toilette, c'était largement suffisant. Bon, éventuellement les poissons rouges quand faut rapidement les remplacer avant que les gamins ne rentrent de l'école. Mais c'est vraiment le grand maximum. Sauf que les sources confidentielles de Michelle n'avaient pas jugé nécessaire d'informer cette dernière sur la genèse des toilettes de Flint Hazelwood. Et quand bien même Michelle l'aurait su, ce n'était toujours pas son problème. Mais tout de même. Des toilettes bouchées c'était gênant. Et si Flint n'était pas au courant ? Peut-être que pour lui, cette situation n'était pas alarmante. Auquel cas, il risquait de laisser la situation empirer. Et jusqu'où la situation risquait-elle d'empirer ? Michelle préférait ne pas imaginer. A vrai dire, quand elle s'y était risquée, elle avait eu un haut le coeur. Heureusement ses toilettes à elles n'étaient pas bouchées ... petit vent de panique, elle préféra néanmoins préférées mais non, les toilettes de sa boutique étaient nickel, propres, avec une petite pastille bleue collée sur l'intérieur de la cuvette. En même temps, elle n'y jetait rien d'autre que du papier toilette, elle. Retour au comptoir. Si ses toilettes étaient bouchées, en tout cas, elle aurait aimé qu'on la prévienne.

Bon.

C'en était assez.

Sur une feuille en papier au dos de laquelle se trouvait une publicité pour des cristaux (sûrement en résine), elle indiqua rapidement "Je reviens, les toilettes de Flint Hazelwood sont bouchées" puis saisit son manteau pour se diriger vers l'adresse de ce dernier. Comment connaissait-elle son adresse ? Le flair des Lacombe, que voulez-vous.

Heureusement, elle n'eut pas à attendre d'atteindre le domicile car voilà qu'apparut dans son champ de vision un groupe plutôt hétéroclite à défaut d'être hétéro : une enfant cheloue, un ouvrier de voirie ma foi fort sympathique et ... "Flint Hazelwood" déclara Michelle d'une voix d'outre-tombe en saisissant l'intéressé par les épaules. "Les toilettes sont bouchées. Je répète. Les toilettes sont bouchées." Ceci fait, Michelle se sentit déjà mieux.

C'était pas le tout, mais fallait qu'elle retourne à la boutique à présent ; d'autant plus qu'elle avait une envie pressante.
Gideon Crowe
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Gideon Crowe


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Gideon marche dans la ville comme si elle lui appartenait. Pas décidés, allure pressée. Les soieries et autres vestes de velours sont restées dans sa caravane et seul le maquillage on point et les cheveux soigneusement coiffés (compter une consommation annuelle de gel dop fixation béton monstrueuse) trahisse le.a zoltar. Le troisième œil a vu quelque chose entre deux visiteurs et Gideon a filé dés qu'iel a pu. Reste à trouver Flint Hazelwood. Là bas, le groupe de trois. Blond.e s'approche sans hésiter, croise une femme qui vient tout juste de les alpaguer, ne considère que Flint. "Vos toilettes sont bouchées. Je n'ai pas trouvé de cabine téléphonique pour prévenir votre propriétaire mais... Faites quelque chose" dit-iel de sa voix la plus nébuleuse, comme si en vivant dans une foire, iel n'a pas rencontré pire problème logistique que de simples canalisations bouchées. Haussement d'épaules quand l'oracle en a fini avec sa prophétie, Gideon fronce les sourcils, semble se demander ce qu'iel fait là avant de repartir aussi sec.
Flint Hazelwood
petit mais puissant

Flint Hazelwood


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Même si ses jambes tremblent un peu, en mode Chicken run, il a la chance d’avoir des amis exceptionnels et en or qui sont prêts à le défendre et à en découdre avec le Directeur de l’opéra. Parfois, il se dit qu’il ne les mérite pas, lui qui n’invitait des amis à dormir chez lui à l’école que pour avoir quelqu’un à balancer au monstre d placard pour qu’il le mange plutôt que lui. Un gosse, ça a l’imagination fertile. Sauf que Flint est resté un gosse dans sa tête et il ne peut s’empêcher de plaquer la tete de Lazarus D’Avesnes sur le croque-mitaine de son placard. Il ne peut s’empêcher d’avoir un sourire aux paroles de ses camarades avant de hocher la tête, légèrement houspillé par le maire, rien que ça. “Oui, Monsieur le Maire.” Il est peut être pas compétent et sérieux mais il est poli. Et suce-boule mais chacun ses préférences. “Ca marche ! Merci Ju ! Merci Judd.” les remercie-t-il avant de se laisser happer par les nombreux appels à la mairie quelques heures avant le week-end (faux).

Après avoir perdu 6 parties de démineurs, c’est assez nerveusement qu’il retrouve ses amis, ayant jeté des regards anxieux sur l’horloge puis sur son téléphone portable de crainte d’avoir un appel incendiaire de son propriétaire. Ou pire juste le bruit de sa respiration. Un frisson descend le long de son échine dorsale et il enfonce son visage plus encore dans son écharpe alors qu’il se retrouve, accompagné de Juniper et de Judd, devant son immeuble qu’il observe sans penser à sortir sa clé avec laquelle il joue nerveusement. Ce n’est pas qu’il a peur de rentrer chez lui mais l’odeur étant de plus en plus insupportable et David Charvet étant de plus en plus irritable, il redoute le moment où il tourne sa clé dans sa porte d’entrée et les premières secondes d’ouverture.

Son nom résonne soudain sur sa gauche et il n’a pas le temps de réagir qu’il se retrouve face à une séduisante jeune femme qu’il est sûr ne jamais avoir rencontré jusqu’alors mais qui le saisit par les bras et lui indique d’une voix désincarnée la situation actuelle de ses WC. Les yeux ronds comme des soucoupes, il accueille cette évidence comme pétrifié avant qu’elle ne le laisse sur ses réflexions. “Les gens sont…” commence-t-il à affirmer avant d’être à nouveau coupé par un.e inconnu.e de plus mais dont le visage lui dit vaguement quelque chose. Cette fois-ci, il semble toujours aussi surpris mais tel est le cas également de l’interlocuteur.trice qui lui fait face avant de poursuivre son chemin à son tour. “... chelous.” termine-t-il finalement sa phrase. Ils ont quoi tous en ce moment ? Certes, il ne se passe pas toujours grand chose à Lafayette mais tout même : y a certainement plus intéressant que ses toilettes.

“Bref.” Il finit par ouvrir le hall d’entrée et invite ses amis à rentrer avant de se faire alpaguer à nouveau. Finalement, il aurait peut être dû rentrer chez ses grands-parents. Son regard glisse sur la porte du voisin fermée. Oui, mais pas sûr que le beau Saül décide de s’établir à la campagne. Lorsqu’il tourne la clé de la porte de son appartement, il tombe nez-à-nez avec David Charvet planté en plein milieu. Déglutition. Va-t-il l’attaquer ? Va-t-il devoir offrir Judd en sacrifice ? Ou va-t-il se sauver ?
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